De ce qui nous construit

En vérité, peu de gens s’introspectent. Il est rare qu’on se penche sur nous-même, de manière réfléchie j’entends. Je crois que nous sommes beaucoup à avoir eu quelques moments où nous nous déifions intérieurement. Où on se dit « oh, que je suis formidable, sur ce coup franchement, je suis content de moi, comment j’ai assuré grave-trop-cool-tip-top-wesh t’as vu ! (riiiight) »

Mais peu se sont penchés sur qui ils sont. Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où voulé-je aller ? C’est vrai que dit comme ça, tout de suite, ça fait un peu prétentieux. En vrai, on n’a pas le temps pour cela. On est bien trop occupé à rendre ce-truc-super-important ou bien trop occupé à penser à ce-problème-bien-trop-insoluble-à-mon-goût.

Et je crois que tant qu’on n’y est pas forcé, on ne pense jamais vraiment à ce genre de sujets. Ou alors on ne le fait que le soir, quand on est pris d’une humeur lyrique ou bien un brin philosophique. Pendant 10 minutes avant de s’endormir.

Sauf quand on y est forcé.

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Les mots

Parfois, j’ai envie d’écrire. La plupart du temps, c’est lorsque je n’ai pas le moral. Ça fait tout de suite moins joyeux dit comme ça. Ce soir, j’ai décidé d’attraper quelques uns de ces mots, qui voltigent et s’agitent dans les airs, et les coucher plus ou moins délicatement avec un crayon.

Je discutais hier avec un professeur de français, avec qui j’ai un contact chaleureux. Lui, il a tout compris. L’essentiel d’un livre, ce n’est pas l’histoire ; mais c’est de raconter l’histoire.

La chose importante, ce n’est pas l’histoire : ce sont les mots.

Le maraîcher et les prosélytes

Un maraîcher, et des prosélytes.

Vous me direz, quel rapport entre les deux ? C’est vrai que vu comme ça, il n’y en n’a pas tellement.

Un vendeur de fruits et légumes, et des vendeurs de croyances, l’un contre de l’argent les autres contre une conversion. N’y a-t-il qu’une valeur marchande ? Quoi qu’à bien regarder de près…

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Debout, c’est la rentrée !

Ça y est, c’est la rentrée. On a le plaisir de faire de nouvelles connaissances, de nouvelles têtes. La joie de retrouver des anciennes têtes, la tristesse de ne plus en voir certaines voire d’en retrouver d’autres. Un petit pincement au cœur de fin de vacances, mais après tout, à force d’avoir trop de vacances on s’ennuie un peu (ou pas). Pleins de choses un peu contradictoires et donc profondément humaines, la vie est bien faite tout de même.

Je sais que je suis content à nouveau de trouver plein de choses dans lesquelles m’investir. D’ailleurs, je pense que d’ici quelques semaines, j’aurai subitement l’envie de devenir invisible, complètement surchargé. Que la nature humaine est étrange.

Enfin, c’est la rentrée, j’ai passé de très bons moments, dont un fou rire inextinguible aujourd’hui même avec une histoire d’atomicité et  d’un monsieur qui semblait vouloir entrer dans le métro mais qui n’était pas décidé à appuyer sur le bouton. Ah, le comportement paradoxal des humains.

De très bons moments donc, avec une rentrée associative très (très (très)) occupante, mais nous sommes bien heureux de voir de nouvelles têtes arriver dans notre local, même si j’aime bien endosser le rôle du type carrément méchant et jamais content.

Tout à l’heure, dans notre local, un des étudiants disait qu’il irait ce week end à la fête de l’Humanité¹. Et s’est empressé de dire qu’il s’intéressait pas à la politique mais surtout à la musique ; cependant incapable de dire qui y passait, se justifiant qu’on lui avait offert la place. Une explication pas très convaincante à mes oreilles, et qui soulève un sujet : la politique à l’école.

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La bête noire

Des soirs, je suis pris d’une lubie rédactionnelle. Ça arrive, de temps en temps. Un espèce de bloc qui n’en a plus vraiment l’air me sert à écrire ce qui me passe par la tête. Parfois lorsque je me relis, je ris, parfois j’en pleure, mais la plupart du temps en fait je ne me comprends plus car j’écris vraiment mal – surtout le soir.

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Rencontre… Troublante

Un soir, en rentrant chez moi, dans le métro. Une femme, la quarantaine, n’arrête pas de râler. « Pfff. Quel monde. Temps pourri, vive mai. Quelle ville de merde ! »
Je ris poliment, amusé parce qu’en fait le metro je ne le trouve pas si bondé que cela, pour moi il est plutôt clairsemé.

« Vive la province ! »

Je la regarde en souriant poliment, cela désamorce souvent la situation, ou tout du moins évite de l’empirer. Il m’est assez désagréable de subir l’énervement des autres, surtout dans des espaces confinés. C’est stupide, mais c’est comme ça.

Puis, elle sort un paquet de fraises tagada, m’en propose une.

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Le débat sur le mariage pour tous

Je n’apprécie pas spécialement parler politique. Car la politique est malheureusement un sujet qui emporte beaucoup d’amitiés ; c’est un sujet sensible et qui nous tient souvent à coeur.

Il y a déjà eu beaucoup de chroniques, d’écrits, de discours, d’interventions sur ce sujet. Des questions rhétoriques aux remarques incisives, en passant par les argumentaires fougueux et les réponses emportées ; beaucoup de choses ont étés dites.

Puis, on a parlé des enfants. Et je n’ai nul part entendu ce que j’aurai souhaité qu’on dise.

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Oh, ça existe encore ce machin là ?

J’avais presque oublié ce bidule que j’avais installé. C’est le principe du nouveau jouet : on s’amuse un peu avec puis on s’en délaisse.

Récemment (il y a deux semaines), j’ai dû prendre des photos. Avec un « vrai » appareil photo, type reflex, avec le zoom manuel (on tourne une bague sur l’objectif). La grande classe. J’avais déjà eu l’occasion de manipuler ce genre d’appareils, et c’est assez… comment dire… jouissif.

Alors je me suis dit il y a quelques jours : pourquoi pas moi ? Avoir un bel appareil photo avec un gros zoom manuel, pour prendre de belles photos. Depuis plusieurs jours je suis en plein dans mes comparatifs acharnés : focale, stabilisation, type de viseur, type de capteur, mais aussi… le prix. J’ai fait un petit dossier de marques pages qui doit bien compter une vingtaine de pages au moins, et je crois que j’ai déjà sollicité à peu près toutes les personnes de mon entourage qui font de la photo (même ceux que je ne côtoie pas régulièrement).

J’ai très envie de faire mon super-artiste avec un super-appareil. Mais la question que mon porte-feuille me pose est : pour quoi vais-je m’en servir exactement ?

Oui, mon portefeuille me fait souvent des remarques pertinentes lorsque je suis sur le point de faire un caprice. Il est d’ailleurs souvent soutenu par son fidèle compagnon le compte en banque. D’ailleurs ils ne m’ont rien dit sur ce blog, mais c’est normal puisqu’il ne me coûte rien sauf du temps. Et le temps que je passe à m’occuper des problèmes logiciels, c’est du temps en moins passé dans les dépenses ; donc ils me laissent faire sagement.

Cependant, je ne vous cache pas qu’ils sont très inquiets ces derniers jours.

Enfin bref, comme disait pépin (c’est ce que dit ma grand-mère), tout cela pour dire :
Il est possible que ce blog soit revisité pour afficher une galerie photo.

 

Même si je sais pertinemment que personne ne lira ce truc, je vous dis à la prochaine.

Premier article – fondation du site

Bienvenue dans ce blog.

Ceci est le tout premier article.

C’est le premier article, ô combien symbolique : il ne peut donc avoir d’autre fonction que d’exister.
Ainsi, il n’y aura rien d’autre de substantiel dans cet article, il l’est déjà bien assez.

Merci de votre lecture et de vos hourras étonnés, enchantés, émerveillés, éblouis, ébahis, impressionnés et admiratifs devant cet article emblématique du changement, allégorie du renouveau original et novateur.